La bigoréxie n’a été classée en tant que maladie par L’Organisation Mondiale de la Santé que très récemment, en 2010.

Les définitions de l’addiction sont nombreuses et varient selon les points de vue, cependant celle-ci peut être définie comme la dépendance qu’un individu éprouve envers une substance ou une activité qui lui procure du plaisir. L’addiction repose donc sur une envie irrépressible et une souffrance physique et psychologique lorsque l’individu est en manque. Malgré cela, il se livre à son addiction, et sachant que l’abus entrainera potentiellement une perte de liberté. En effet, le terme d’ « addiction », d’origine latine, exprime un esclavage pour dettes.

De nos jours, la société fait l’éloge des bienfaits du sport : une pratique régulière diminuerait le stress, serait bon pour la sante, nous enseignerait l’esprit d’équipe… Cependant, dans ce monde où le sport est valorisé, il est difficile de ne pas tomber dans l’excès. Environ 15% de la population sportive serait atteinte de la bigoréxie, ou la dépendance au sport. Le psychiatre américain Aviel Goodman, la définie en 1990 comme « un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives, et ce malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale ».  

En quoi la bigoréxie s’inscrit-elle dans un processus d’addiction?

Tout d’abord, nous allons analyser une étude de cas à partir d’une interview avec l'ancien compagnon d’une bigoréxique. Ensuite, nous présenterons la bigoréxie et ses différents types. Puis, nous développerons les mécanismes de l’addiction, notamment les hormones qui engendrent le système de récompense. Pour terminer, nous étudierons les problèmes engendrés par la bigoréxie, d’ordre physique, psychologique et social.